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.Je me tourne vers l'intéressé :- Enchanté de vous revoir.Il hoche la tête avec une vague grimace.Bill n'est pas un bavard.Je demande :- Vous êtes le procureur adjoint sur cette affaire ?Nouveau hochement de tête.- Très bien.Je n'en pense pas un mot.McNasty est très fort.Il ne fait pas de cadeaux.Il est tenace.Et il a d˚ instruire, déjà, une bonne cinquantaine d'affaires d'homicide.Il les a presque toutes gagnées.Skipper a été malin de le choisir pour l'aider sur son premier gros coup.McNulty me regarde :- La lecture de l'acte d'accusation aura lieu lundi à dix heures.Nous nous y verrons.Il se lève pour sortir.- Attendez, Bill.Il me semble que nous pourrions prendre quelques minutes pour en discuter.Il me lance un regard agacé :- qu'y a-t-il à discuter ? La prochaine étape, c'est la lecture de l'acte d'accusation.Je présume que vous allez plaider non coupable, et voilà tout.Skipper lève la main :- Je viens seulement de confier cette affaire à Bill.On peut comprendre qu'il ne souhaite pas en discuter avant d'avoir pris connaissance du dossier.N'est-ce pas, Bill ?McNasty fronce les sourcils.Je me demande s'il est furieux de se trouver là, d'avoir cette affaire à instruire ou d'être obligé de lécher les bottes de Skipper.Probablement les trois.- Bon, continue Skipper.Je peux peut-être répondre à deux ou trois questions.Pour commencer, je suis désolé pour le cirque d'hier soir.On ne savait pas que tu serais là.Et encore moins que les gosses et les parents seraient là eux aussi.1." Bill le Méchant " (N.d.T.).Ah.O˘ croyais-tu que seraient ses enfants, un vendredi à sept heures du soir ?- Skipper, dis-je, si tu me disais simplement o˘ tu veux en venir ? Tu ne peux pas envisager sérieusement d'inculper JoÎl sur les maigres éléments dont tu disposes jusqu'ici.Il prend un air solennel et croise les bras :- Cause toujours.Je regarde McNulty, qui ne bronche pas.Il doit être bon au poker.Puis je me tourne vers Skipper :- Tu pourrais peut-être éclairer ma lanterne.qu'est-ce que tu as contre lui ?J'ai besoin d'en savoir le plus possible.Mais je ne veux rien leur l‚cher non plus.- Ne compte pas sur moi pour te refiler des tuyaux, dit Skipper.Chaque chose en son temps.McNulty paraît contrarié :- Tôt ou tard, vous devrez le mettre au courant.Dites-lui ce qu'il en est, ou je le ferai moi-même.«a commence à sentir un peu trop la mise en scène.- Alors, Skipper ?Il se décide :- Bon.Nous savons qu'il se trouvait sur les lieux à l'heure du crime.Je corrige :- Des supposés crimes.Il lève les yeux au ciel :- Des supposés crimes.Il était la seule personne présente àce moment-là.Il savait o˘ se trouvait le revolver.Il savait s'en servir.Il l'avait essayé au stand de tir.- Très bien, Skipper.Nous savons qu'il était là.Il te l'a dit.Et nous étions tous au courant, pour le revolver.Alors ?Je suis tenté de demander à Skipper o˘ il était lui-même, mais je m'abstiens.- Il y a des preuves concrètes.On a relevé ses empreintes digitales sur l'arme, sur les douilles et sur les balles qui n'ont pas été tirées.On a donc un contact direct avec l'arme du crime.- «a ne prouve rien, sinon qu'il a désarmé ce revolver.Il l'a fait par souci de sécurité, pour tous ceux qui se trouvaient dans l'immeuble.Tu es encore loin d'une preuve, et encore plus d'une condamnation.Il est passé il y a quelques minutes à côté d'une cause plausible et il lui reste les trois quarts du chemin à faire pour une condamnation, mais ce n'est pas à moi de le lui dire.Il se gratte le menton et se sert un verre de Perrier.Je me demande si on avait jamais vu, jusqu'ici, une bouteille de Perrier dans cette maison.- Ensuite, bien s˚r, se pose la question du mobile.Je me laisse retomber dans mon fauteuil, la tête renversée en arrière, et mes mains se rejoignent sur ma nuque.Un fauteuil comme celui-ci, je n'en ai pas chez moi.C'est une véritable merveille.- Et quel est ce mobile que tu nous as concocté, Skipper ?- En fait, il en avait un pour chacun.Parlons d'abord de Diana.Il lui en voulait pour de bon.Ils se sont engueulés au Harrington, et c'était à qui criait le plus fort.Le patron a tout vu.Elle lui a balancé son verre à la figure et elle est partie en courant.- C'était une dispute à propos du boulot.Elle avait b‚clé les documents qu'elle devait rédiger pour la signature du contrat.Tu ne voudrais tout de même pas me faire croire qu'il l'a tuée pour ça ?- Tu répètes ce qu'il t'a dit.Diana est rentrée chez elle, s'est servi un verre et s'est couchée.Mais vers une heure moins dix du matin, après avoir ruminé tout ça, il l'a appelée pour la faire revenir.Il a attendu qu'elle arrive, et il l'a descendue.Dans le bureau de Bob.- Tu rêves, Skipper.qu'est-ce qui te fait croire qu'il l'a appelée ?Je connais déjà la réponse.- On a les relevés d'appels.Il y en a eu un à son appartement depuis la ligne directe de JoÎl Friedman, à minuit cinquante et une.Il a duré deux minutes.Elle est arrivée au bureau un quart d'heure après, vers une heure dix.Les caméras de surveillance l'ont filmée au moment o˘ elle entrait.Intéressant.La chronologie se précise.Il faudra que je pense à réclamer ces bandes vidéo.- Si ces relevés d'appels sont exacts, dis-je, je veux bien admettre qu'on a appelé Diana sur la ligne directe de JoÎl.Mais ça ne dit pas qui l'a appelée.Et à supposer que ce soit lui, il voulait évidemment lui dire de revenir pour finir son travail sur les pièces du contrat.Je prends un certain plaisir à ce jeu du chat et de la souris.«a faisait si longtemps.Il sourit, s˚r de lui :- C'est là que tu te trompes.Nous savons exactement ce qu'il lui a dit pendant ces deux minutes au téléphone.Et ce n'est pas du tout ce que tu crois.- Comment ça, Skipper ? Tu étais derrière la porte de son bureau ? Tu avais mis sa ligne sur écoute ?- Figure-toi que toute la conversation a été enregistrée par le répondeur de Diana.Ah.Le sourire se fait condescendant :- On l'a récupéré hier.Comme elle devait dormir, elle n'a pas décroché tout de suite et le répondeur a continué à tourner.Et elle n'a pas pensé à effacer avant de repartir.Voilà qui ne me plaît pas beaucoup.McNulty se lève :- Puisqu'on a décidé de ne rien vous cacher, permettez-moi de vous faire écouter quelque chose.Il s'approche du bureau de Skipper, sort un petit magnétophone et le met en marche." Bip.Mercredi.31 décembre.Zéro heure cinquante et une."Bip." Diana ! Décroche, Bon Dieu !"Allô?"Diana, c'est JoÎl.Je viens de parler avec Bob.Il faut que tu reviennes immédiatement, on a besoin de toi.Il y a encore une foule de choses à faire pour la signature du contrat.Dépêche-toi de revenir."JoÎl ? Il est quelle heure ?" Une heure moins dix."Je suis crevée.«a ne peut pas attendre à demain matin ?"Non.«a ne peut pas attendre.Il faut que je te voie le plus vite possible."J'en ai assez, de cette histoire." Il le faut.J'ai besoin de te voir tout de suite.Bob veut qu'on en finisse.Maintenant [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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